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Compte-titres : ce calcul simple que tout investisseur oublie et qui sabote la performance sur 10 ans

Compte-titres : ce calcul simple que tout investisseur oublie et qui sabote la performance sur 10 ans

Un petit calcul oublié peut faire perdre des milliers d’euros sur un compte-titres. Pourtant, la plupart des investisseurs négligent cet aspect crucial qui impacte directement leur performance à long terme. Découvrez pourquoi ce détail fait toute la différence entre un portefeuille florissant et une épargne qui stagne.

Le piège fiscal invisible des comptes-titres

Contrairement au PEA, le compte-titres ordinaire (CTO) ne bénéficie pas d’avantages fiscaux après 5 ans. La flat tax à 30% s’applique systématiquement sur chaque dividende et plus-value réalisée. Ce mécanisme grignote silencieusement les rendements année après année.

Prenez l’exemple d’un investissement de 50 000€ qui rapporterait 7% par an pendant 10 ans :

  • Avec un PEA : environ 98 000€ nets
  • Avec un CTO : seulement 85 000€ nets

La différence? Plus de 13 000€ partis en impôts!

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Pourquoi les banques traditionnelles vous coûtent cher

Les établissements comme Crédit Agricole ou Société Générale pratiquent des frais exorbitants sur les CTO :

  • Droits de garde annuels
  • Commissions élevées sur les ordres
  • Frais de tenue de compte

Ces coûts cachés peuvent représenter jusqu’à 2% du portefeuille chaque année, ce qui équivaut à un impôt supplémentaire.

Les alternatives pour limiter la casse

Plusieurs stratégies permettent de réduire l’impact fiscal et frais bancaires :

  • Privilégier les courtiers en ligne comme Trade Republic ou Degiro aux frais réduits
  • Optimiser la fiscalité grâce à certaines astuces légales
  • Report des moins-values sur 10 ans
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Le cas particulier des titres acquis avant 2018

Pour ces placements, un abattement exceptionnel de 50% à 65% s’applique encore si vous optez pour l’imposition au barème progressif. Une aubaine pour ceux qui détiennent des actions depuis longtemps, à condition de bien comprendre les mécanismes fiscaux.

CTO vs PEA : le match des performances

Même avec des frais optimisés, le CTO reste moins intéressant fiscalement que le PEA sur le long terme. Pourtant, il conserve des avantages majeurs :

  • Accès aux marchés internationaux
  • Pas de plafond de versement
  • Possibilité d’investir dans des produits complexes

La solution? Combiner intelligemment les deux enveloppes comme expliqué dans ce guide comparatif.

L’erreur classique des débutants

Beaucoup ouvrent un CTO chez leur banque habituelle sans comparer les frais. Résultat : ils paient parfois 10 fois plus de commissions qu’avec un courtier en ligne comme Bourse Direct ou Fortuneo. Un piège à éviter absolument pour préserver sa performance.

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Pour aller plus loin, découvrez comment les biais psychologiques peuvent aussi affecter vos décisions d’investissement.

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Camille Roux

Bonjour, je m'appelle Camille, âgée de 38 ans. Actuellement, je suis Directeur Administratif Financier dans un grand groupe d'assurance. Passionnée par la finance et la gestion, je m'engage à optimiser les performances financières de mon entreprise tout en veillant à l'intégrité et à la transparence des opérations.

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