Une simple coquille sur votre déclaration de revenus, et voilà que le fisc pointe son nez. Avec plus d’un million de contrôles fiscaux chaque année, les contribuables doivent redoubler de vigilance, surtout lorsqu’il s’agit de déclarer leurs comptes-titres. Entre erreurs de bonne foi et oublis involontaires, la frontière est mince avec ce que l’administration considère comme une anomalie à vérifier.
Sommaire
Pourquoi votre compte-titres attire l’attention du fisc
Les revenus générés par vos placements boursiers ne passent pas inaperçus. L’administration fiscale dispose d’outils sophistiqués pour croiser les données et repérer les incohérences. Trois éléments déclencheurs principaux :
- Un montant de dividendes ou plus-values sous-déclaré
- L’absence de déclaration d’un compte-titre à l’étranger
- Des modifications injustifiées sur les cases préremplies
Comme le rappelle cet article sur les contrôles fiscaux, les banques transmettent automatiquement les informations concernant vos comptes français. Mais pour les placements à l’étranger, c’est au contribuable de jouer la transparence.
La mention expresse : votre bouclier anti-contrôle
Modifier une case préremplie ? Possible, mais à une condition : justifier clairement chaque correction dans la zone dédiée. Cette mention expresse permet d’expliquer :
- L’application d’un abattement spécifique
- Une erreur dans les données transmises par votre banque
- La prise en compte d’une exonération particulière
Un expert-comptable témoigne sur TikTok :
Les sanctions encourues en cas d’erreur sur votre déclaration

Même de bonne foi, une erreur peut coûter cher. L’administration applique généralement :
- 10% de majoration pour oubli ou inexactitude
- 40% en cas de mauvaise foi caractérisée
- 80% pour fraude avérée
Le contrôle fiscal peut prendre plusieurs formes, de la simple demande de justificatifs à l’examen approfondi de l’ensemble de votre situation patrimoniale. Dans ce contexte, mieux vaut anticiper en faisant appel à un conseil fiscal compétent.
Investissement et fiscalité : le duo délicat
Gérer son patrimoine nécessite de maîtriser la réglementation fiscale. Deux pièges à éviter absolument :
- Négliger la déclaration des comptes-titres détenus à l’étranger
- Oublier de déclarer les revenus distribués par des fonds investis à l’international
Pour les contribuables souhaitant se mettre en conformité, un dispositif de régularisation existe. Comme le précise ce guide pratique, il est toujours préférable d’anticiper plutôt que de subir un contrôle.