Un choix qui semble anodin peut coûter très cher. Entre PEA et compte-titres, la différence fiscale est telle que certains investisseurs perdent jusqu’à 30% de leurs gains sans le savoir. Pourtant, près de 7 personnes sur 10 optent encore pour la solution la moins avantageuse, souvent par simple méconnaissance des règles du jeu.
Sommaire
La bataille fiscale entre PEA et compte-titres
Le PEA joue dans une autre catégorie que le compte-titres ordinaire quand on parle fiscalité. Après 5 ans de détention, le premier ne subit que 17,2% de prélèvements sociaux, contre 30% immédiats pour le second. Une différence qui peut représenter des dizaines de milliers d’euros sur un portefeuille conséquent.
Trois chiffres à retenir :
- 67% des investisseurs choisissent encore le mauvais véhicule
- 30% de flat tax automatique sur compte-titres
- 0% d’impôt sur le revenu après 5 ans avec un PEA
Le piège fiscal qui guette les débutants
Beaucoup tombent dans le piège fiscal classique : ouvrir un compte-titres par facilité, sans comprendre l’impact sur le long terme. Certaines erreurs de débutants peuvent carrément anéantir les gains potentiels.
La stratégie gagnante : marier les deux enveloppes
Les pros du patrimoine ont compris l’intérêt de cumuler les deux solutions :
- PEA pour le cœur de portefeuille européen
- Compte-titres pour la diversification mondiale
- Report des moins-values sur 10 ans avec le CTO
Comme le révèle cette analyse comparative, l’équilibre entre les deux dépend de votre stratégie et horizon d’investissement.
Transmission du patrimoine : l’avantage caché du compte-titres
Un aspect souvent oublié : à votre décès, le PEA se clôture avec taxation des gains, alors que le compte-titres peut se transmettre avec réévaluation du prix d’acquisition. Une différence majeure pour ceux qui pensent transgénérationnel.
Les frais qui grignotent vos rendements
Attention aux frais cachés qui peuvent rogner jusqu’à 30% de la performance sur 20 ans. Droits de garde, commissions de courtage… Autant de détails qui font la différence entre un bon et un mauvais placement.
Les erreurs à absolument éviter
Certaines décisions peuvent ruiner vos efforts :
- Négliger d’ouvrir un PEA même avec un petit montant
- Oublier de prendre date pour les 5 ans
- Choisir un courtier aux frais prohibitifs
Comme le montre cette étude de cas, une simple méconnaissance des règles peut coûter très cher.
